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ELBAZ ALLAN , MBA Commerce et Data

Chargé de relation entreprise et conseiller formation, Paris

Pouvez-vous présenter brièvement votre parcours depuis vos études à Pigier jusqu’à votre poste actuel de conseiller en formation ?

Après mon BTS MCO à Pigier Paris, j’ai poursuivi avec une troisième année, puis un MBA 2. Mon parcours professionnel a commencé dans la vente classique, notamment chez Darty, avant que je ne m’oriente vers le secteur du loisir indoor. J’y ai débuté comme employé polyvalent, puis j’ai évolué progressivement jusqu’à occuper des postes de direction au sein de plusieurs structures.

Qu’est-ce qui t’a motivé à entreprendre en co-entrepreneuriat après l’obtention de ton diplôme ?

J’ai grandi entouré d’entrepreneurs, que ce soit dans ma famille ou parmi mes amis. Grâce à cet environnement, j’ai eu la chance de comprendre très jeune l’importance d’investir et de prendre des risques.

J’ai d’ailleurs commencé à appliquer cette mentalité pendant mes études à Pigier Paris, en investissant dans la bourse et les cryptomonnaies. Par la suite, après l’obtention de mon diplôme, une véritable opportunité s’est présentée et m’a permis de devenir associé et directeur d’exploitation d’une société.

Comment cette expérience entrepreneuriale influence-t-elle aujourd’hui ton accompagnement des étudiants en alternance ?

Cette expérience entrepreneuriale, et au global mes expériences managériales, ajoutée à mon parcours étudiant, me permettent avant tout de pouvoir à la fois comprendre les étudiants ainsi que les entreprises.

Cela me permet également de pouvoir conseiller les étudiants qui ont le souhait, plus tard, de "devenir leur propre patron".

 

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Quelles compétences acquises lors de tes études chez Pigier considères-tu comme majeures dans ta réussite professionnelle ?

Grâce à mes années d’études et d’alternance chez Pigier Paris, j’ai pu développer des compétences clés en analyse stratégique, en prise de décision et en développement du chiffre d’affaires. Le fait d’avoir eu des responsabilités dès 21-22 ans m’a permis de les appliquer concrètement sur le terrain, de gagner en maturité professionnelle, en autonomie, et de renforcer ma résistance à la pression. Ces expériences combinées m’ont réellement aidé à mieux comprendre les enjeux business et à prendre des décisions plus réfléchies et orientés résultats.

Qu’est-ce qui t’a poussé à revenir à Pigier, cette fois-ci en tant que membre de l’équipe commerciale ?

Dans un premier temps, j’ai toujours gardé une attache envers cette école et les équipes.

Par exemple, en revenant de temps à autre pour faire jury.

Lorsque l’opportunité s’est présentée, j’ai réalisé que je pourrais combiner à la fois le développement commercial (relation entreprise) et le management (conseil aux étudiants), qui sont finalement les deux fondements de ma carrière.

J’ai également la chance de suivre des étudiants qui sont aujourd’hui sur les mêmes filières que moi à l’époque (ça me fait mal d’employer le mot époque 😂).

Comment vis-tu l’évolution de Pigier Paris, vu ta double expérience d’étudiant et de professionnel en interne ?

Je trouve que l’école s’est vraiment professionnalisée ces dernières années. De nouveaux services ont été créés, certains postes ont doublé, voire triplé, et le réseau d’entreprises partenaires s’est considérablement élargi. On le voit aussi à travers le nombre d’étudiants, qui ne cesse d’augmenter. C’est une évolution très positive, autant pour l’image de Pigier que pour la qualité de l’accompagnement proposé.

Et c’est vrai que ça me fait toujours un peu drôle aujourd’hui d’avoir comme collègues certains formateurs ou référents pédagogiques que j’avais à l’époque où j’étais étudiant. C’est une belle preuve du chemin parcouru et de la continuité qu’il peut y avoir entre les deux côtés de Pigier : celui de l’étudiant et celui du professionnel.

En quoi le rôle de conseiller en formation chez Pigier Paris se distingue-t-il selon toi, par rapport à d’autres organisations de formation ?

Ce qui rend le rôle de conseiller en formation unique chez Pigier Paris, c’est la manière dont l’école est structurée. Les services sont clairement différenciés entre le recrutement, les relations entreprises et la pédagogie. Cette organisation permet à chacun de se concentrer sur son domaine d’expertise, tout en restant en lien étroit avec les autres pôles.

Concrètement, ça me permet d’être pleinement disponible pour les entreprises et les étudiants, de suivre les besoins de chaque partie avec précision, et d’apporter des réponses adaptées. C’est une approche beaucoup plus fluide et efficace que dans d’autres organismes, et je pense que c’est ce qui fait la force de Pigier aujourd’hui.

 

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Peux-tu partager une réussite ou un accompagnement d’étudiant dont tu es particulièrement fier ?

J’ai plusieurs réussites en tête, mais de manière générale, je suis surtout fier des étudiants qui, au départ, doutaient d’eux-mêmes ou n’étaient pas forcément convaincus de poursuivre leurs études. Quand, un an plus tard, ils reviennent me voir fiers de leur parcours et de l’obtention de leur diplôme, c’est là que je me dis que mon accompagnement a eu du sens.

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé tentant de concilier projet entrepreneurial et poursuite dans la formation ?

Je lui conseillerais d’abord de bien définir la place que son projet va prendre dans sa vie : s’agit-il d’une activité principale ou secondaire ? Travaille-t-il seul ou avec des associés ? Est-ce un vrai projet entrepreneurial ou plutôt un investissement financier ? Il doit aussi se poser des questions plus concrètes : est-il actionnaire majoritaire, minoritaire ou à parts égales ? Et surtout, agit-il par opportunité business ou par passion ?

Toutes ces réponses vont influencer son niveau d’implication, ses responsabilités et sa manière de gérer le projet au quotidien.

Ensuite, il faut être lucide : concilier entrepreneuriat, formation et vie personnelle n’est pas simple. Cela demande du temps, de l’organisation et une vraie capacité à gérer la charge mentale. Les risques — financiers, professionnels ou personnels — existent, mais ils sont aussi une source d’apprentissage.

Comment vois-tu l’avenir des métiers du conseil en formation et de l’alternance dans les prochaines années ?

L’accompagnement va devenir plus personnalisé, plus orienté compétences et performance, avec une vraie dimension conseil RH. L’intelligence artificielle et la data permettront aussi d’anticiper les besoins métiers, de mieux matcher les profils et de suivre les parcours plus finement.

Mais malgré la digitalisation, la dimension humaine restera centrale : savoir écouter, orienter, convaincre et créer du lien restera ce qui fera la différence. En résumé, je vois ce métier comme un rôle de plus en plus hybride entre le développement commercial, le conseil RH et la pédagogie.

Les mots de la fin 

  1. Ton mot préféré ? Charger
  2. Le mot que tu détestes ? Fatigué
  3. Le son, le bruit que tu détestes ? Les gyrophares
  4. Le métier que tu n’aurais pas aimé faire ? Vétérinaire
  5. La plante, l’arbre ou l’animal dans lequel tu aimerais être réincarné ? Un loup

 

Je candidate