Ils ne veulent plus simplement « avoir un job » : ils veulent faire la différence. En 2025, les jeunes générations transforment en profondeur les codes de l’entreprise. Leur rapport au travail, à l’autorité, au temps et à l’engagement redessine les contours du monde professionnel. À Pigier Rouen, nous observons chaque jour ces changements à travers nos étudiants et nos alternants. Et nous sommes convaincus d’une chose : ce ne sont pas des exigences irréalistes. Ce sont les fondations du monde du travail de demain.
Le travail, oui… mais pas à n’importe quel prix
Les étudiants d’aujourd’hui ne veulent plus séparer leur vie professionnelle de leurs valeurs personnelles. Ils questionnent ce qu’on attend d’eux, ce qu’ils produisent, l’impact de leur métier. Cette recherche de sens devient un critère de choix aussi important que la rémunération ou le type de contrat. Une entreprise qui pollue, qui pratique le greenwashing ou qui n’investit pas dans ses collaborateurs aura du mal à les séduire.
Ce désir d’alignement pousse les jeunes à se poser les bonnes questions très tôt : quel est mon rôle ? Pour qui je travaille ? Quelle trace je laisse ? Ce sont aussi ces interrogations que nous aidons nos étudiants à formuler pendant leur formation. L’orientation professionnelle n’est plus seulement une affaire de « compétences » : elle devient une quête d’engagement. Et les entreprises s’adaptent : elles revoient leur communication RH, valorisent leur raison d’être, mettent en avant leurs actions RSE. C’est une évolution de fond, et non un effet de mode.
L’alternance, un choix stratégique (et assumé)
Autrefois perçue comme une voie de « rattrapage », l’alternance est aujourd’hui un choix fort. Pour les jeunes, c’est une manière de gagner du temps, de l’expérience et de la crédibilité. Ils veulent apprendre en situation réelle, pas seulement en salle de cours. L’alternance leur permet de tester un métier, une culture d’entreprise, et d’ajuster leur projet en fonction. Ce modèle les responsabilise. Ils doivent s’organiser, gérer deux rythmes, s’adapter à des environnements différents. Cela développe des qualités essentielles : autonomie, rigueur, communication, gestion du stress.
À Pigier Rouen, nous valorisons ce modèle d’apprentissage concret, car nous savons qu’il accélère la montée en compétence et renforce l’employabilité. Résultat : les jeunes diplômés issus de l’alternance trouvent plus facilement un emploi. Et, surtout, ils sont plus sûrs d’eux, car ils ont déjà vécu l’entreprise.
Des carrières non linéaires, mais évolutives
La génération qui arrive sur le marché du travail ne croit plus au parcours tout tracé : diplôme > CDI > évolution hiérarchique > retraite. Elle veut pouvoir réorienter, réinventer, réapprendre. Le monde change vite, et elle a compris qu’il fallait rester en mouvement. Changer d’entreprise, de secteur, créer sa micro-entreprise ou prendre une année pour se former : ce ne sont pas des signes d’instabilité, mais d’adaptabilité. Cette agilité devient une force.
Encore faut-il que les formations l’intègrent dès le départ. C’est pourquoi à Pigier Rouen, nous formons non seulement à des métiers, mais aussi à la capacité d’évoluer : apprendre à apprendre, rebondir après un échec, élargir son champ de compétences, s’autoévaluer… autant de savoir-faire clés dans un monde professionnel qui ne cesse de se transformer.
Le digital comme levier de liberté
Pour les jeunes générations, la technologie n’est pas une compétence à acquérir, c’est un réflexe naturel. Ils sont nés avec, ils la maîtrisent instinctivement, et ils attendent qu’elle facilite leur quotidien. Travailler à distance, collaborer via Teams ou Notion, suivre un cours en replay, gérer leur emploi du temps en ligne : cela leur semble évident. Ce rapport fluide au digital modifie aussi leur vision du travail. Ils veulent pouvoir être efficaces sans être forcément présents sur site, suivre leur propre rythme, accéder aux ressources en autonomie.
Pour eux, la flexibilité ne rime pas avec la paresse : elle va de pair avec la performance. Chez Pigier Rouen, nous avons intégré ces usages dans nos pratiques pédagogiques : plateformes d’apprentissage, outils collaboratifs, hybridation des cours, suivi en ligne… Nos formations doivent être à la hauteur de leur mode de vie et de leurs attentes.
En conclusion
Étudier en 2025, ce n’est pas juste acquérir un diplôme. C’est se construire en tant que professionnel, citoyen, acteur du changement. Les jeunes redessinent le monde du travail avec leurs exigences, leurs contradictions, mais aussi leur lucidité. Ils veulent être utiles, évoluer, apprendre différemment. Et ce sont eux qui définiront les règles de demain. À Pigier Rouen, nous voyons ces aspirations non comme un défi, mais comme une chance. Car ce sont elles qui nous obligent à innover, à écouter, à accompagner différemment. Et à former des talents qui ne se contenteront pas de trouver leur place dans le monde professionnel — mais qui contribueront à le transformer.