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Santé mentale et alternance : osons en parler !

À Pigier Paris, nous croyons en la force de l’alternance. Elle ouvre des portes, forge des parcours et accélère la réussite professionnelle. Mais derrière cette réussite, une réalité trop souvent passée sous silence persiste : la santé mentale des jeunes en alternance.

Lorsqu’elle n’est pas reconnue, cette réalité peut conduire certains étudiants à abandonner prématurément leur entreprise, ou à traverser leur parcours avec de grandes difficultés. Les causes sont multiples, parfois complexes, mais elles méritent d’être entendues.

 

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Quand les chiffres traduisent une souffrance

En moyenne, 1 contrat d’alternance sur 5 s’interrompt avant la fin prévue. Mais derrière ce pourcentage, il y a des réalités différentes selon le type de contrat :

Pour l’apprentissage :

  • Près de 45 % des contrats sont rompus en cours de route.
  • 27,5 % des jeunes, soit environ 1 sur 4, quittent définitivement leur formation.

Exemple : sur 100 apprentis, 45 verront leur contrat rompu. Parmi eux, 17 trouveront une autre entreprise, mais 28 abandonneront totalement leur parcours.

Pour la professionnalisation :

  • Environ 33 % des contrats se terminent avant la fin.
  • 21 % des jeunes stoppent complètement leur parcours après cette rupture.

Exemple : sur 100 alternants en contrat pro, 33 n’iront pas au bout, et parmi eux, 12 réussiront à rebondir… mais 21 sortiront définitivement du système.

Derrière ces statistiques, il y a des visages, des histoires, des jeunes qui demandent simplement une oreille attentive. Parce que oui, c’est une véritable souffrance que de se sentir ignoré, invisibilisé, et de devoir « tenir » en silence.

 

L'histoire de Carlos : un an de silence

Écoutons Carlos, alternant, a vécu un an de stress, de solitude et de frustration.

Chaque matin, il se levait motivé, prêt à apprendre et à s’investir. Mais une fois arrivé, il se retrouvait face à un ordinateur… sans mission, sans accompagnement, sans reconnaissance.

Ses collègues le considéraient comme « juste un alternant ». Personne ne remarquait son inconfort ni ses appels à l’aide discrets. Peu à peu, sa motivation s’est éteinte.

Il est resté jusqu’au bout, parce que pour lui un contrat est un engagement, une promesse qu’il refuse de trahir. Mais chaque journée lui pesait lourd : le silence autour de ses difficultés, la peur de demander de l’aide, les regards qui l’ignoraient, le sentiment de ne pas exister dans l’entreprise. Tout ce qu’il voulait, c’était être écouté, soutenu et respecté. Un mot d’encouragement, un vrai suivi, une simple reconnaissance de ses efforts auraient suffi à transformer son expérience. Au lieu de ça, il a souffert dans l’ombre, dissimulant sa frustration derrière un masque de politesse et de patience.

Son histoire nous rappelle une vérité simple : derrière chaque alternant, il y a des émotions, des efforts et parfois des blessures invisibles. Écouter, accompagner, reconnaître… cela peut tout changer.

Respecter ses engagements, oui. Mais à quel prix ?

Les défis silencieux de l’alternance

L’alternance est une fierté, mais elle impose un rythme exigeant.

Étudier et travailler en parallèle demande une énergie considérable : répondre aux attentes d’un tuteur, avancer sur les projets d’entreprise, puis assurer cours, devoirs et examens. La fatigue s’accumule vite.

Parfois, ce n’est pas seulement la charge de travail : un tuteur trop exigeant, une équipe peu accueillante, ou le sentiment de ne pas avoir sa place peuvent provoquer un mal-être profond. Ces petites blessures du quotidien, quand elles deviennent trop nombreuses, transforment la motivation en anxiété puis en mal-être.

Être fort, ce n’est pas se taire

On apprend souvent qu’il faut « tenir », « être solide ». Mais être solide ne veut pas dire se briser en silence. Reconnaître ses limites et demander de l’aide, c’est une force.

Parler à son tuteur, à son manager, à son école ou à un proche, c’est ouvrir la porte à des solutions concrètes. Dire « j’ai besoin de soutien », ce n’est pas un signe de faiblesse. C’est un acte de courage.

Trouver son équilibre

Bien vivre son alternance, c’est apprendre à trouver un rythme qui respecte à la fois son ambition et son bien-être.

Dire : « Je suis motivé, mais j’ai besoin d’un cadre sain », c’est se donner le droit d’évoluer sans s’épuiser. Se préserver, ce n’est pas ralentir sa carrière. C’est la construire durablement.

Pigier Paris, à vos côtés à chaque étape

À Pigier Paris, nous savons qu’une alternance réussie repose autant sur les compétences que sur l’accompagnement humain. C’est pourquoi nous sommes présents dès la première étape :

  • À l’inscription, pour comprendre chaque projet et orienter l’étudiant au mieux.
  • Dans la recherche d’alternance, grâce à nos partenaires et à notre accompagnement personnalisé.
  • Pendant toute la durée du contrat, avec un suivi régulier pour s’assurer que chacun évolue dans un cadre favorable, tant sur le plan académique que professionnel.

Notre mission est claire : permettre à chaque étudiant de s’épanouir dans son parcours, sans avoir à sacrifier son bien-être.

Parce que nous savons qu’il est parfois difficile de traverser certaines situations seul, nous mettons bientôt en place un outil de prise de rendez-vous Calendly. Chacun pourra réserver un créneau en toute simplicité, pour trouver une oreille attentive, partager ce qu’il vit en entreprise et recevoir les conseils dont il a besoin.

Chez Pigier, personne ne devrait avancer sans soutien.

Un nouveau rendez-vous éditorial

Parce que la santé mentale évolue aussi au fil des saisons et des périodes de l’année, nous lançons un nouveau format d’articles publiés par cycles.

  • Octobre à décembre : le cap de l’adaptation. La rentrée, c’est souvent le moment le plus intense. Nouveaux visages, nouveaux cours, nouveaux rythmes… Tout change en même temps. Pour beaucoup, ces mois riment avec solitude, anxiété et peur de ne pas être à la hauteur. Chaque petit geste de soutien, chaque écoute, compte.
  • Janvier à mars : le temps des doutes et des bilans. Après quelques mois, le stress laisse place aux questions sur soi : “Est-ce que je progresse ? Est-ce que je trouve ma place ?” Les résolutions se mêlent aux incertitudes et le moral peut vaciller. Parler, partager ou demander de l’aide devient alors un véritable acte de courage.
  • Avril à juin : le sommet de la pression. Entre examens, projets et évaluations, la charge mentale peut être écrasante. La peur de l’échec se fait sentir plus fort que jamais. Pourtant, c’est aussi une période où le soutien mutuel, l’écoute et les stratégies pour gérer le stress font toute la différence.

Ces rendez-vous réguliers sont pensés pour mettre des mots sur ces émotions, partager des expériences vécues et proposer des solutions concrètes. Parce qu’aucun étudiant ne devrait traverser ces périodes seuls.

En conclusion

La santé mentale n’est pas un luxe. C’est une condition essentielle pour apprendre, progresser et réussir.

Chez Pigier Paris, nous rappelons à chaque étudiant qu’il n’est jamais seul. Son bien-être compte autant que ses compétences. La vraie force ne réside pas dans l’accumulation de difficultés, mais dans la capacité à avancer sans se perdre soi-même.

Nous sommes là pour écouter...

 

Parlons-en