22 ans, Chargé de communication, Toulouse
Je m’appelle Joan Bardzinsky, j’ai 22 ans, et si je devais résumer mon parcours chez Pigier, je dirais que c’est l’histoire d’un chemin qui s’est affiné pas à pas. J’ai commencé avec un BTS MCO pour comprendre le fonctionnement d’une entreprise, le management, le terrain. Très vite, j’ai senti qu’il me manquait quelque chose de fondamental. Je savais vendre, gérer, organiser, mais je n’avais pas encore la capacité de donner une âme à un produit. C’est cette intuition qui m’a poussé vers le Bachelor en Communication et Webmarketing, puis vers le MBA Manager de la Communication et du Marketing Digital que je poursuis aujourd’hui.
Ce n’était pas un virage improvisé. C’était une réponse logique à ce que j’avais vécu.
Quand j’ai lancé ma première marque de vêtements, Hérétik, j’ai compris une règle simple et brutale : la qualité d’un produit ne suffit pas à lui donner une place. Le marché écoute ceux qui savent raconter une histoire, créer un univers, donner du sens. Ce jour-là, j’ai compris que la communication n’était pas un vernis, mais une dimension stratégique du business.
Mon rôle actuel dans les boulangeries Yohann et Mercedes en est la continuité naturelle. Beaucoup imaginent une boulangerie comme un commerce du quotidien. En réalité, c’est une marque avec trois boutiques qui doivent transmettre la même exigence et la même identité. Là-bas, je ne suis pas chargé de poster du contenu. Je suis chargé de construire une cohérence. Je souhaite que chaque publication, chaque photo, chaque affiche, chaque vidéo, chaque mise à jour du site web renforce une même vision, une même impression de qualité.
J’ai toujours refusé l’idée que le digital et le terrain doivent être séparés. Pour moi, une marque se tient quand tout communique ensemble. Ma mission consiste à orchestrer cet ensemble pour que l’expérience perçue soit aussi maîtrisée que les produits vendus en boutique.
La suite s’écrit déjà. J’ai lancé mon agence de communication, Drôle de Com, pour accompagner des entreprises qui veulent structurer leur présence digitale. Et en parallèle, je souhaite continuer avec Yohann et Mercedes si l’opportunité se présente. Mon ambition n’est pas de courir après mille projets, mais de faire grandir ceux auxquels je crois vraiment.
Si j’avais un conseil pour les futurs étudiants de Pigier, ce serait celui-ci : ne soyez pas passifs. L’école vous donne le cadre, la théorie, les outils. Mais c’est à vous de peindre le tableau. N’attendez pas qu’on vous donne la permission de lancer un projet, une marque ou une idée. La valeur de votre diplôme dépendra surtout de ce que vous avez construit à côté.
Soyez curieux, prenez des initiatives, et surtout, créez vos propres opportunités. Et gardez en tête une chose essentielle : si la vie vous donne un citron, ne vous contentez pas d’en faire une limonade, transformez-le en produit, positionnez-le, racontez-en l’histoire, puis vendez-le. C’est cette capacité à créer de la valeur à partir de presque rien qui fera la différence dans votre parcours professionnel.