45 ans, Formateur à Pigier Paris, Paris
Professeur et intervenant à Pigier Paris, Rabah LAHLOU accompagne les étudiants jusqu'à leur diplôme.
1. Pouvez-vous nous parler de votre parcours avant Pigier Paris et de votre expérience en tant que formateur universitaire ?
Ayant été toujours été attiré par les études supérieures, j’ai commencé à enseigner en école d’ingénieurs parallèlement à la préparation de ma thèse de doctorat. Cette première expérience a été très enrichissante pour moi puisqu’elle m’a permis de découvrir la rigueur et l’exigence de l’univers scientifique de haut niveau.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à passer d’un rôle d’honoraire à un CDI cette année chez Pigier Paris ?
L’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de la pédagogie a facilité les choses. Avoir comme interlocuteur principal un ancien collègue permet des échanges plus fluides et une grande réactivité.
3. Comment votre expérience universitaire influence votre approche pédagogique dans la filière financière ?
Issu d’un parcours scientifique, la période d’adaptation a été courte et s’est faite toute en douceur. Les outils restent les mêmes, il suffit de les adapter.
Intégrer une formation en finance
4. Quels ont été les principaux défis que vous avez rencontrés en enseignant à la fois à des étudiants universitaires et à des étudiants en alternance ?
Le matin à la fac et l’après-midi à Pigier ! Pas de très grosses différences en fin de compte même si les attentes ne sont pas les mêmes.
5. Quelles compétences clés un étudiant en alternance doit-il développer pour réussir dans le secteur financier selon vous ?
Revoir les fondamentaux et ne pas hésiter à aller au-delà des acquis. Certains étudiants sont frileux à l’idée d’évoquer certaines notions mathématiques de base, comme les équations, les fonctions, les dérivées pourtant très utiles en calculs financiers.
6. Comment adaptez-vous vos méthodes pour concilier théorie académique et pratique professionnelle pour vos étudiants en alternance ?
Grâce à des échanges avec des collègues, jeunes et moins jeunes mais aussi en étant attentif à la réaction des étudiants.
7. Pouvez-vous partager une expérience marquante avec un étudiant en alternance ou universitaire qui vous a particulièrement inspiré ?
Régulièrement il m’arrive de croiser d’anciens étudiants qui me disent que dans la vie active ils mesurent toute l’importance des enseignements qu’ils ont suivis.
8. Quelles différences majeures observez-vous entre les étudiants venant de filières universitaires et ceux en alternance dans le domaine financier ?
Probablement dans l’approche et la manière d’appréhender les problèmes. Un jeune issu de l’alternance se base souvent sur son vécu en entreprise alors que les universitaires s’appuient beaucoup plus sur la théorie. Les deux sont complémentaires en réalité.
9. Comment suivez-vous et accompagnez-vous les étudiants en alternance pour qu’ils réussissent à la fois en entreprise et dans leurs études ?
L’alternance n’est pas un choix facile surtout dans certaines filières et à certains niveaux. Les efforts portent essentiellement sur l’aide à la prise de conscience sur le volume de travail personnel nécessaire. Des échanges réguliers avec les maîtres d’apprentissage en entreprise permettent aussi de mieux orienter les approches pédagogiques.
10. Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite construire une carrière dans la finance, en s’appuyant sur votre expérience universitaire et professionnelle ?
Je ne suis pas expert financier mais les conseils que je peux prodiguer sont la persévérance et ne pas renoncer dès les premières difficultés. L’expérience montre que de jeunes étudiants de niveau modeste au départ, arrivent à force de volonté à atteindre des cimes en intégrant des grands groupes financiers. Rien n’est impossible !