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Sept points à examiner pour trouver son école

Des critères de performance, il en existe beaucoup pour choisir son école dont les enseignements, le corps professoral, les réseaux d’anciens et d’entreprises, les débouchés. Voici sept points à examiner avant de vous déterminer.


1 - Pour la qualité pédagogique
Il est impératif d’étudier en détail le contenu du programme et des spécialisations (majeures de dernières années, individualisation du programme, doubles diplômes…) offertes par chaque école. La place accordée à la recherche et les pôles d’expertise sont aussi de bons indicateurs. Les écoles de commerce mettent à disposition des moyens matériels bien supérieurs à ceux des universités : locaux, équipements informatiques, laboratoires de langues, installations sportives… Les droits de scolarité, parfois élevés, leur permettent de s’offrir la meilleure logistique existante.
 
2 - Pour la qualité du corps professoral
La composition de l’équipe pédagogique et éventuellement l’équilibre entre intervenants universitaires et professionnels, peuvent compter dans votre sélection. L’enseignement doit être très poussé sur le plan académique, mais aussi donner un rôle déterminant aux intervenants et partenaires professionnels du programme. Pour en juger, tâchez de savoir quelles sont leurs fonctions (dirigeants, consultants...) ? Quels sont leurs domaines d’expertise (management, communication, marketing, RH, industrie…) ? Y a-t-il des professeurs permanents issus du monde académique et reconnus pour leur contribution scientifique ? Les enseignants sont-ils des personnalités reconnues ? Auquel cas l’intervention de professionnels ou de spécialistes réputés (le directeur financier ou le chef de produit d’un grand groupe, un conseiller en stratégie d’un cabinet de conseil réputé, un professeur-chercheur de renommée internationale) confirme la confiance qu’ils accordent à la formation.
 
3 - Pour la dimension internationale
Compte tenu du périmètre international des entreprises et du recrutement au sens large, les plus hautes fonctions sont forcément en connexion avec l’étranger et nécessitent donc de justifier d’un excellent niveau d’anglais. Pour évaluer la place donnée à l’international au sein de la formation, il existe différents indicateurs de choix : les partenariats internationaux avec les établissements étrangers, et donc les possibilités d’échanges et de poursuite d’études, leur récurrence et leur durée ; les accords de double diplôme s’il y a lieu ; le nombre d’étudiants et de professeurs étrangers ; la place des langues ; le pourcentage de cours anglophones ; le nombre de diplômés en poste à l’étranger, le nombre de nationalités des participants ; le nombre de diplômés en postes à l’étranger ; la fréquence des cas d’entreprises multinationales ; etc. Enfin, les accréditations internationales (AACSB, Equis, AMBA) viennent valider les processus, la méthode pédagogique et le mode de fonctionnement de la formation. Elles apportent une garantie de sérieux, signalent la qualité d’un diplôme.
 
4 - Pour prétendre à une bonne insertion professionnelle
Vous vous interrogez encore sur les bénéfices de l’alternance ? Vous pensez que ce dispositif dévalorise une formation ? Vous êtes dubitatif sur les chiffres remarquables des enquêtes d’insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles ? Demandez à consulter les résultats auprès des écoles, à obtenir un panel de salaires de leurs jeunes diplômés, leurs évolutions de carrière, le temps de recherche d’emploi à l’issue de la formation, qui sont autant de bons indicateurs de « performance ». La plupart des enquêtes effectuées auprès des jeunes diplômés montrent qu’ils ont décroché leur premier poste dans les mois qui suivent l’obtention de leur diplôme.
 
5 - Pour la capacité des écoles à être réactives face aux besoins des entreprises
Certaines écoles créent des formations et des spécialisations sur des niches d'emploi ou des marchés naissants où les compétences se font rares. Les technologies et le numérique, le digital, le big data, la mécatronique, l’événementiel, l’hospitality management, le management du sport, l’immobilier, l’expertise comptable, mais aussi le luxe connaissent un fort développement. Malgré le contexte économique, il y a encore des secteurs qui peinent à trouver des compétences, à l’instar des métiers de l’audit ou de l’expertise comptable. D’autres fonctions traditionnelles comme les achats ou le marketing digital se trouvent propulsées sur le devant de la scène. Il reste aussi beaucoup de nouveaux métiers à créer. Et les écoles, parce que très réactives, sont capables de répondre à des besoins émergents qui doivent être comblés rapidement.
 
6 - Pour le capital réseau des entreprises et des anciens
La reconnaissance des entreprises et la puissance du réseau d’anciens sont des critères de choix infaillibles. Assurez-vous que la formation proposée a construit des liens solides avec le monde professionnel ou qu’elle jouit d’une réputation enviable. Elle repose bien souvent sur le dynamisme du service des relations écoles-entreprises. Ses initiatives contribuent à favoriser la collecte d’offres de stage, d’alternance ou d’apprentissage, d’emploi, et à assurer au final une insertion professionnelle fort enviable. La formation doit s’appuyer également sur un fort réseau d’anciens diplômés. N’hésitez pas à les consulter au travers de l’association des anciens, présente dans la plupart des écoles ou via les réseaux sociaux (LinkedIn, Viadeo par exemple). Échangez avec eux, suivez les évolutions du marché de l’emploi et les perspectives qu’offre la formation par rapport à celles-ci.
 
7 - Un dernier conseil ?
Rencontrez les écoles sur les salons (découvrez l’agenda sur www.studyrama.com), discutez avec les étudiants. Comme vous, ils ont connu les mêmes préoccupations, les mêmes questionnements, les mêmes hésitations. Puis, dans la mesure du possible, essayez de vous rendre sur place. Il est important de pouvoir « prendre l’ambiance » des lieux où vous allez étudier pendant plusieurs années.


Source : studyramagrandesecoles.com